Installation sonore réalisée avec le collectif LaClim, créé en 2019.
Sound installation realized with Collectif LaClim in 2019.

© Photographies de Juliette Paulet, Novembre 2019




Contact fait entrer les spectateurs par groupe de trois dans un monde constitué de nos déchets électroniques.

Munis d’une lampe torche, les visiteurs entrent dans un couloir obscur jonché de déchets électroniques qui semblent éteints, inactifs. Explorateurs de ce monde endormi, ils découvrent peu à peu que les éléments électroniques s’activent à leur présence, semblant s’éveiller à la lumière des lampes.

Commence alors un dialogue entre les visiteurs et les déchets. Ceux-ci deviennent de plus en plus vifs, certains fuient, déguerpissent ; d’autres, à l'inverse, provoquent, devenant miroirs intemporels des visiteurs humains et renvoyant un reflet découpé, morcelé des présences humaines.

Au fil de la déambulation, les éléments semblent appartenir à une même entité. Ils sont liés, communiquent entre eux, se jouent de nous. Des sons parcourent, comme nous, l’ensemble de l’espace déambulatoire. Cet espace, en forme de spirale, nous mène enfin au cœur de la machine : un triptyque en Plexiglas, duquel sortent des câbles qui semblent abreuver de vie toutes les machines vues auparavant. Le triptyque semble nous appeler, nous inviter à jouer avec lui.
Un ultime échange a alors lieu. Celui-ci s’effectue sans mots, mais de façon sonore et lumineuse, bruitiste, futuriste. Nous apprenons le langage de la machine, tentons de converser, jusqu’à ce qu’elle se rendorme à nouveau.

Cette dernière zone est le lieu privilégié pour s’adonner à une discussion intime avec la machine, et finir l’immersion sur un geste fort.


CONTACT takes the spectators in groups of three into a world made up of our electronic waste.
Equipped with a flashlight, visitors enter a dark corridor full of electronic wastes, which appear to be switched off.
Explorers of a sleeping world, they gradually discover that the electronic elements can be activated by their presence, softly getting awaken by the light of their lamps.
And so begins a dialogue between the visitors and the wastes, which become more and more lively. Some are fleeing away, others provoke, become timeless mirrors of the human visitors, reflecting fragmented visions and sounds of the human presence.

As visitors walk in the installation, elements seem to belong to a single entity. They are linked, communicating with each other, playing with us. Sounds are wandering the entire space. The spiral-shaped space finally leads us to the heart of the machine: a big plexiglas triptych, from which cables emerge. The triptych seems to be inviting us to play with it. A final dialogue then happens. Wordless, but sonorous and luminous, noisy and futuristic. We learn the machine's language, try to converse, until it goes back to sleep.

This last zone is the ideal place to create an intimate discussion with the machine, ending the immersion with a powerful gesture.


Extraits de communication avec le triptyque :
Extracts of communication with the triptych:

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